Les karaage, ce sont de tendres bouchées de poulet frit à la japonaise et c’est une tuerie ! C’est devenu rien de moins que ma recette de poulet préférée, si si !
Comme j’aime partager les bons plans et surtout, les bons plats, je vous en fournis la recette pas à pas pour que vous puissiez, vous aussi, en profiter chez vous.
Point sur la liste des ingrédients :
- Les cuisses de poulet (500grammes):
Le supermarché près de chez moi vend directement des filets de cuisses de poulet, je cède à la facilité pour ne pas devoir désosser moi-même. Il est tout à fait possible d’utiliser des blancs de poulets mais le résultat sera moins tendre, plus sec.
- La sauce soja
- Le mirin :
Il s’agit d’un alcool doux, très utilisé dans la cuisine japonaise. On trouve deux sorte en magasin : le Hon-mirin (entre 12% et 14% d’alcool) et le mirin-fu (sans alcool). Privilégiez le premier.
- Le saké de cuisine
- L’ail et du gingembre émincés :
Ici aussi, je me facilite la vie en achetant en magasin asiatique ces bocaux d’ail et de gingembre émincés. J’en utilise très souvent et donc, dans mon cas, ça vaut le coup.
- La fécule de pomme de terre :
Parce que j’aime bien faire des tests, j’ai essayé aussi avec de la chapelure et même du panko (chapelure japonaise) mais croyez-moi, vous n’obtiendrez pas un si bon résultat qu’avec la fécule de pomme de terre.
- De l’huile de friture (tournesol par exemple)
Question de matériel :
Personnellement, j’ai adopté une friteuse asiatique. Il s’agit d’une casserole munie d’un thermomètre et d’un couvercle anti-projection et comportant une petite grille qui permet un premier égouttage. Bien sûr, on peut utiliser une friteuse électrique conventionnelle selon ce qu’on a à sa disposition et ses préférences.
Je me suis aperçu à la première utilisation que le thermomètre de ma friteuse asiatique ne fonctionne pas mais, heureusement, j’ai un thermomètre de cuisine électronique que j’ai pu utiliser à la place.
Sinon, petite astuce quand on n’a pas du tout de thermomètre:
Quand l’huile est suffisamment chaude : on voit des petites bulles se former autour d’une baguette en bambou quand on la plonge dans l’huile.
Et maintenant… Place à la recette !
Première étape, la marinade :
Découper le poulet en bouchées (songez qu’en général on les mange en utilisant des baguettes) et mettez les morceaux dans un grand bol ou un saladier.
Ajoutez 4 cuillères à soupe de sauce soja, une de saké, une de mirin. Selon votre goût ajoutez l’ail et le gingembre émincés. A titre d’exemple, je mets une cuillère à café d’ail et deux de gingembre. Laissez reposer au frigo au minimum 30 minutes et idéalement la nuit précédente pour laisser la viande s’imprégner des saveurs.
Deuxième étape, l’enrobage :
Ici, rien de compliqué, il faut égoutter les morceaux de poulet pour évacuer l’excédent de liquide et les enrober dans la fécule de pomme de terre jusqu’à ce qu’ils deviennent tous blancs.
J’ai déjà vu des recettes qui proposent de passer les morceaux dans de l’œuf battu au préalable mais honnêtement, ce n’est pas vraiment nécessaire.
Troisième étape, la cuisson :
Le mieux est de cuire en deux fois. Une première fois autour de 160° pendant une à deux minutes pour dorer très légèrement l’enrobage. Laisser reposer les karaage quelques minutes avant la seconde cuisson pour que la chaleur atteigne bien le cœur.
Quand le bain de friture atteint 180°, procéder à la seconde cuisson jusqu’à obtenir un doré profond. Cela prend également une à 2 minutes.
Déposez les morceaux de préférence dans un plat muni d’une grille. Cela permet que cela continue de s’égoutter et que l’enrobage reste bien croustillant !
Il est l’heure de passer à table… Itadakimasu !
J’espère que vous vous régalerez avec cette recette…
A propos de l'auteur
Jennifer De la Rubia
Passionnée par le Japon et sa culture, le chant et la lecture. J’aime apprendre et partager mes découvertes