Vous avez un petit creux ? Alors j’ai de quoi vous satisfaire !
Aujourd’hui, je vous présente un livre de recettes que je n’aurais pas eu l’idée d’acheter à la base (et c’est un tort !). Ce livre, c’est « Cuisine japonaise Vegan ultra-facile » de Tim Anderson et paru chez Synchronique Éditions que je remercie chaleureusement pour l’exemplaire qu’ils m’ont envoyé.
Si vous me suivez sur Instagram, vous savez sans doute que je suis connue pour mon amour sans limites pour les ramen, souvent avec du porc chashu et des œufs marinés. Je ne suis pas vegan dans ma vie quotidienne et c’est donc une découverte pour moi que de m’essayer aux recettes végétaliennes de ce livre !
Et franchement, je ne suis pas déçue du voyage, moi qui aime beaucoup les légumes (ben oui je ne me nourris heureusement pas que de ramen), je trouve que c’est une belle façon de les travailler. De plus, la cuisine végétarienne, du moins sans viande, a été l’essentiel de la cuisine japonaise pendant des siècles (près de 1200 ans !).
En effet, le bouddhisme, devenu religion d’état au Japon vers le VIe siècle interdisait de consommer de la viande. Les Japonais se nourrissaient donc principalement de légumes, de céréales (riz, blé…) et de produits de la mer. Dans certains temples cependant, les moines mangent exclusivement végétarien (ou végétalien) même encore aujourd’hui.
La grande présence de viande sur les tables japonaises est un phénomène assez récent finalement. Ce n’est qu’en 1872 que l’empereur Meiji signe un édit annulant formellement l’interdiction de consommer de la viande. La consommation carnée était cependant déjà admise durant l’ère Edo.
Ces recettes sont donc, à mon sens, une porte ouverte sur la gastronomie véritablement traditionnelle du Japon. Et c’est savoureux, plein de cet umami qu’on apprécie tant ! Je suis conquise ? On dirait bien que oui 😉
Détail qui a son importance : le titre est exact sur ce qu’il avance ! Les recettes sont effectivement ultra-faciles à réaliser, un vrai jeu d’enfant. Pour ma part, j’ai vraiment adopté ce livre de recettes et en plus, monsieur apprécie ce que je prépare grâce à lui. C’est pas beau ça ?
Un mot sur Tim Anderson, l’auteur de ce livre
Tim Anderson est connu surtout en Grande-Bretagne en tant que vainqueur de l’émission MasterChef. Passionné de cuisine japonaise, il a ouvert un restaurant, le « Nanban », à Londres.
Sa connaissance de la cuisine japonaise lui vient de ce qu’il l’a étudiée pendant près de 20 ans sans compter qu’il a vécu quelques années à Fukuoka. Il a d’ailleurs écrit deux autres ouvrages : « Cuisine japonaise ultra-facile », paru chez Synchronique Éditions en 2018 et « Tokyo stories » ainsi que « Nanban » (ces deux titres n’ayant pas encore été traduits en français).
L’auteur explique, en introduction, qu’il est devenu vegan par « accident ». En effet, il travaillait tellement dans son restaurant qu’il ne cuisinait presque plus chez lui. Pour éviter de gaspiller, il a commencé à changer sa façon de faire ses courses en limitant les achats de viande et de poisson et en privilégiant les aliments qui se conservent bien : légumes-racines, légumes surgelés ou en conserve ainsi que des pâtes et du riz.
Voilà comment ce cuisinier est devenu, sans l’avoir prémédité, un végétalien très heureux de ce changement dans sa vie. C’est chouette qu’il ait eu l’envie de partager ses recettes avec le public.
Focus sur une recette de yaki soba que j’adore
Elle est véritablement extrêmement facile à faire, vraiment !
Ingrédientspour 4 personnes :
2 C à S d’huile pour la cuisson
2 oignons coupés en rondelles (5mm)
2 carottes pelées, coupées en deux puis en fines tranches (2mm)
½ chou pointu coupé en lamelle de 1 cm
6 champignons shiitakés sans leur pieds, émincés
1 C à S d’huile de sésame
½ C à C de dashi en poudre
3 C à S de sauce soja
3 C à S de ketchup
2 C à S de mirin
1 C à S de saké
Poivre blanc
4 portions de ramen cuites (ou nouilles semblables)
1 C à S de graines de sésame
Un peu de pickles de gingembre rouge, d’oignons de printemps et de nori ciselée pour décorer
Marche à suivre :
Faire chauffer l’huile dans un wok ou sauteuse
Ajouter les oignons et laisser quelques minutes jusqu’à ce qu’ils commencent à colorer
Ajouter les carottes, les champignons et le chou et faire revenir quelques minutes
Ajouter l’huile de sésame, le dashi en poudre, la sauce soja, le ketchup, le mirin, le saké et le poivre
Laisser le liquide réduire légèrement
Ajouter les nouilles et les graines de sésame
Laisser cuire quelques minutes pour que les nouilles absorbent la sauce
Ajouter la garniture et servir
J’ai essayé d’autres recettes avec beaucoup de plaisir également mais je ne vais quand même pas réécrire le livre ici hi hi hi
En tout cas, je vous recommande ce livre, que vous soyez vegan ou non, plaisir gustatif garanti 😉
En octobre 2021, Ombline et moi avons eu la chance de participer au tout premier atelier de fabrication de miso organisé par Nuu Miso. Ce fut une très belle expérience gustative, l’accès à une multitude d’informations et surtout, une belle rencontre.
Nous avons été accueillies par Hiro san qui a eu à cœur de nous transmettre sa passion, ses connaissances et sa gentillesse.
Elle a commencé par nous expliquer comment est née l’aventure « Nuu Miso ».
Dans nos contrées, le seul miso qu’on peut trouver est importé du Japon, soit il est pasteurisé ou s’il ne l’est pas, il a subi un traitement ou un ajout d’additif qui stoppe la fermentation.
L’équipe de nuu miso a donc voulu retrouver le vrai bon miso traditionnel et vivant, d’abord par passion plus que pour le côté commercial. Ils souhaitent avant tout partager leur savoir-faire. Ils ont également fait le choix de n’utiliser que des ingrédients bio.
TOUT D’ABORD, QU’EST-CE QUE LE MISO ?
Le miso ( 味噌・みそ) est un aliment qui se présente sous forme de pâte fermentée, à haute teneur en protéines, de goût plus ou moins prononcé selon la fermentation et relativement salé.
Il y a trois grandes catégories de miso : le miso de riz (riz et soja), le miso d’orge (orge et soja) et le miso de soja (uniquement soja). Et il y a encore plusieurs sous catégories selon la région ou la durée de fermentation (blanc, rouge, jeune, mi-vieux, vieux, doux, brut, etc.). On peut également fabriquer du miso avec d’autres légumineuses telles que le pois chiche ou les lentilles.
La fabrication du Miso est un savoir-faire particulier : c’est une alimentation vivante, incluant des procédés qui évoluent selon les conditions de fabrication. Le miso est fermenté dans une pièce où il y a des fluctuations de température qui influencent le miso, lui-même étant composé de bactéries vivantes .
Anciennement au Japon, chaque foyer et chaque région avait sa propre recette de miso.
Particularité propre à nuu miso, les fûts de fermentation :
Traditionnellement, les fûts de Saké en bois étaient toujours recyclés par les ateliers de fabrication de shoyu ou miso. La vie du fût en bois durait environ 30 ans chez le fabriquant de saké, puis 100-150 ans dans les ateliers de miso ou de shoyu. Ainsi, les artisans pratiquaient le recyclage des fûts de bonne qualité.
Nuu miso fait renaître cette pratique traditionnelle avec des fûts de vin en bois : les fûts s’enrichiront de plus en plus de bonnes bactéries au fur et à mesure de leur utilisation, donnant un goût particulier au miso. Cela donne ainsi un miso unique, « travaillé » avec du vin européen !
PASSONS A LA FABRICATION…
PREMIERE ETAPE : LE KOJI
Préparer le miso n’est pas une mince affaire ! Il faut commencer par une étape très difficile mais importante : la préparation du koji. L’équipe de Nuu Miso doit le produire elle-même car on n’en trouve pas chez nous.
Le koji est du riz cuit à la vapeur puis ensemencé à l’aide du champignon microscopique Aspergillus oryzae qu’on ne trouve qu’au Japon. La fermentation du koji dure 3 jours et il faut respecter une procédure, une température et un niveau d’humidité précis.
Notons qu’il est possible de faire du koji avec d’autres plantes comme l’orge ou le soja…
Avant qu’on lui ajoute du sel pour stabiliser sa fermentation, le koji a un étonnant goût sucré qui m’a beaucoup plu personnellement.
Le koji est capital car il sert d’amorce à la fermentation du miso mais il a également beaucoup d’autres applications importantes telles que l’élaboration de l’amazaké (boisson de riz pas ou peu alcoolisée), le mirin, le shoyu (sauce soja) et bien sûr, le célèbre saké ! Il y a encore beaucoup d’autres possibilités gourmandes ! Le koji est donc vraiment fondamental dans la gastronomie japonaise.
Permettez-moi de faire une toute petite parenthèse sur le saké…
Au Japon, le terme « Saké (酒) » désigne l’alcool au sens large. Ce que nous appelons « Saké » pour indiquer l’alcool issu de la fermentation du riz se nomme en réalité « Nihonshu (日本酒) » et il titre entre 14° et 17°.
Notons encore que le saké japonais (nihonshu) n’a absolument rien à voir avec le saké qui nous est proposé dans les restaurants chinois chez nous. Celui-ci est en réalité du « Baiju » (白酒 – alcool blanc), un alcool distillé qui titre entre 40° et 60°…
DEUXIEME ETAPE : LE SOJA
Maintenant que le koji est prêt, il faut préparer les fèves de soja… Après le trempage durant de longues heures vient le moment de les cuire. La durée de la cuisson est assez longue et dépend surtout des fèves utilisées, leur degré de déshydratation, etc. Le soja est cuit quand on peut l’écraser entre les doigts.
Après l’avoir égoutté et tant qu’il est chaud, il faut le réduire en purée. Pour nous aider, l’usage de mixers est vraiment bienvenue car la fève de soja, même correctement cuite est tout de même un peu résistante. On s’y met ensemble à tour de rôle…
TROISIEME ETAPE : L’ASSEMBLAGE
C’est maintenant l’heure de réunir les différents ingrédients. En plus du koji et du soja, il faut ajouter du sel dans des proportions très précises. La quantité de sel diffère en fonction du poids total du koji (et donc de son taux de sel déjà présent) et du soja (pesé à sec). Il faut également tenir compte de la durée de fermentation souhaitée, moyenne ou plus longue.
Ce sont vraiment des calculs savants pour déterminer le grammage exact de chaque ingrédient. Attention à ne pas oublier d’ajouter un peu de vieux miso pour faciliter et accélérer la fermentation.
Autre point important, chacun doit mettre la main à la pâte, littéralement. Ombline s’est prêtée à mon objectif pour la photo mais nous avons tous malaxé le mélange. Hiro san nous a expliqué que les bactéries présentes sur nos mains (lavées bien sûr) ont une influence notable sur le goût final du miso.
Ainsi, à recette rigoureusement identique, le goût final sera différent selon les personnes qui auront préparé le miso. Hiro san nous a encore dit que dans certains villages du Japon, traditionnellement, lors de la préparation annuelle du miso, il était très important que chacun des habitants participe à cette étape du processus.
Cette information culturelle ouvre sur une dimension communautaire du miso que je ne soupçonnais absolument pas. Cela m’a fait saisir encore plus l’importance du miso, pas seulement dans la cuisine, mais dans la culture japonaise en général et cela m’a beaucoup touchée.
Voici à quoi ressemble le miso à cette étape. Les grains de koji, parfaitement visibles à ce stade, disparaîtront pendant la fermentation
QUATRIEME ETAPE : LA FERMENTATION
Une fois que la préparation a bien été mélangée et malaxée par chaque personne, il faut mettre le tout nouveau miso dans un récipient pour qu’il puisse reposer et fermenter. Lorsque l’on goûte le miso à cette étape, il est extrêmement salé mais bien entendu, son goût va s’affiner avec le temps.
Hiro san nous met en garde au moment de mettre le miso dans le récipient (désinfecté au saké): le miso n’aime pas l’oxygène ! Il faut à tout prix faire en sorte de bien tasser des boulettes de miso progressivement avec le poing afin d’éviter toute bulle d’air à l’intérieur du pot.
Quand le récipient est bien rempli, on ajoute une bonne couverture de sel par-dessus le miso pour le protéger et on ferme avec le couvercle. Ensuite on le place dans un endroit à température ambiante et on n’y touche pas.
Après 4 mois, il faut enlever la couche de sel et retourner le miso dans sa boîte puis on le laisse à nouveau reposer pendant encore au moins 4 mois. A l’issue de ces longs mois d’affinage, le miso est prêt et peut offrir son goût délicieux et ses bienfaits. Pour stopper la fermentation quand il est « à point », il convient alors de le mettre au frigo.
A l’heure où j’écris ces lignes, mon miso n’a pas encore 4 mois et je ne peux donc pas vous montrer mais je ferai une mise à jour à ce moment-là. Rendez-vous en février 2022 😉
UPDATE: Nous voici en février 2022, mon miso a maintenant 4 mois et je l’ai retourné, comme prévu.
Tout d’abord, il faut retirer la couche de sel protectrice…L’opération s’est déroulée sans encombre
Voici ce que j’ai pu observer en retournant mon miso:
La couleur a évolué et il est devenu un peu plus « doré »
Le koji est encore visible mais est déjà plus discret par rapport au moment de la fabrication
La consistance fait penser à une crème très épaisse et compacte
Le miso a une bonne odeur
Il a déjà un bon goût même si on sent qu’il est encore trop jeune
Ce miso promet d’être fantastique et j’ai hâte qu’il arrive à maturité ! Je vous donne maintenant rendez-vous entre juin et août 2022 pour voir comment mon miso aura évolué.
Petit aparté :Après une très longue fermentation, un liquide apparaîtra en plus du miso, ce liquide c’est le tamari. Ce tamari ressemble à s’y méprendre à la célèbre sauce soja (shoyu en japonais) mais quelle est la différence entre les deux ?
Le shoyu, bien que largement utilisé au Japon, est d’origine chinoise et contient du blé pour adoucir son goût. Le tamari, lui, est un produit d’origine purement japonaise et possède un goût plus riche mais contient également plus de sel. Notons qu'il a l’avantage d’être sans gluten et donc, sans danger pour les intolérants.
CINQUIEME ET DERNIERE ETAPE : LA DEGUSTATION
Hiro san nous a préparé une délicieuse soupe miso avec du bouillon dashi, des haricots de soja, de la patate douce, des champignons et bien entendu… du miso ! Pour cette soupe, elle nous a fait découvrir le miso de pois chiche et c’était vraiment délicieux.
Pour accompagner, nous avions du riz avec du kurumi miso, un condiment à base de miso sucré aux noix, c’était d’une gourmandise incroyable, j’ai adoré !
Bien entendu, le miso de soja est lui aussi à tomber par terre ! J’en ai d’ailleurs acheté un peu pour pouvoir déjà en profiter en attendant que mon bébé miso s’épanouisse… Je ne me vois plus acheter du miso dans le commerce, tant le miso de chez Nuu Miso est sans comparaison. J’en bave rien que d’y penser hi hi hi
D’un point de vue cuisine, sachez que le miso peut remplacer avantageusement le sel ! Il apporte un goût plus complexe, plus riche. On peut par exemple donner du caractère à une sauce bolognaise en ajoutant du miso dedans. N’hésitez pas à faire des expériences !
POUR ALLER PLUS LOIN…
Le miso vivant a beaucoup de bienfaits pour la santé physique : il contient beaucoup d’acides aminés, vitamines, et minéraux. Par la richesse des bactéries qu’il contient, il renforce la flore intestinale.
Les études au Japon ont déjà montré que les personnes qui mangeaient du miso tous les jours avaient moins de chance d’être atteintes de maladies comme : cancer, hypertension, artériosclérose, ulcère gastro-duodénal, de l’estomac, etc. Il a un effet antioxydant, donc anti-vieillissement, qui va renforcer le système immunitaire.
Le miso de Nuu miso est bon pour le côté social et environnemental : « Nuu miso contribue aux circuits courts en privilégiant les matières premières locales et issues de l’agriculture biologique (notre soja bio est cultivé en Belgique). Nous sommes très sensibles à l’économie durable et à l’écologie, qui sont aussi à la base de notre projet : sensibiliser en proposant une solution concrète. En plus, dans la fabrication de miso, il n’y a (quasiment) aucun déchet ! »
Les karaage, ce sont de tendres bouchées de poulet frit à la japonaise et c’est une tuerie ! C’est devenu rien de moins que ma recette de poulet préférée, si si !
Comme j’aime partager les bons plans et surtout, les bons plats, je vous en fournis la recette pas à pas pour que vous puissiez, vous aussi, en profiter chez vous.
Point sur laliste des ingrédients :
Les cuisses de poulet (500grammes):
Le supermarché près de chez moi vend directement des filets de cuisses de poulet, je cède à la facilité pour ne pas devoir désosser moi-même. Il est tout à fait possible d’utiliser des blancs de poulets mais le résultat sera moins tendre, plus sec.
La sauce soja
Le mirin :
Il s’agit d’un alcool doux, très utilisé dans la cuisine japonaise. On trouve deux sorte en magasin : le Hon-mirin (entre 12% et 14% d’alcool) et le mirin-fu (sans alcool). Privilégiez le premier.
Le saké de cuisine
L’ail et du gingembre émincés :
Ici aussi, je me facilite la vie en achetant en magasin asiatique ces bocaux d’ail et de gingembre émincés. J’en utilise très souvent et donc, dans mon cas, ça vaut le coup.
La fécule de pomme de terre :
Parce que j’aime bien faire des tests, j’ai essayé aussi avec de la chapelure et même du panko (chapelure japonaise) mais croyez-moi, vous n’obtiendrez pas un si bon résultat qu’avec la fécule de pomme de terre.
De l’huile de friture (tournesol par exemple)
Question de matériel :
Personnellement, j’ai adopté une friteuse asiatique. Il s’agit d’une casserole munie d’un thermomètre et d’un couvercle anti-projection et comportant une petite grille qui permet un premier égouttage. Bien sûr, on peut utiliser une friteuse électrique conventionnelle selon ce qu’on a à sa disposition et ses préférences.
Je me suis aperçu à la première utilisation que le thermomètre de ma friteuse asiatique ne fonctionne pas mais, heureusement, j’ai un thermomètre de cuisine électronique que j’ai pu utiliser à la place.
Sinon, petite astuce quand on n’a pas du tout de thermomètre:
Quand l’huile est suffisamment chaude : on voit des petites bulles se former autour d’une baguette en bambou quand on la plonge dans l’huile.
Et maintenant… Place à la recette !
Première étape, la marinade :
Découper le poulet en bouchées (songez qu’en général on les mange en utilisant des baguettes) et mettez les morceaux dans un grand bol ou un saladier.
Ajoutez 4 cuillères à soupe de sauce soja, une de saké, une de mirin. Selon votre goût ajoutez l’ail et le gingembre émincés. A titre d’exemple, je mets une cuillère à café d’ail et deux de gingembre. Laissez reposer au frigo au minimum 30 minutes et idéalement la nuit précédente pour laisser la viande s’imprégner des saveurs.
Deuxième étape, l’enrobage :
Ici, rien de compliqué, il faut égoutter les morceaux de poulet pour évacuer l’excédent de liquide et les enrober dans la fécule de pomme de terre jusqu’à ce qu’ils deviennent tous blancs.
J’ai déjà vu des recettes qui proposent de passer les morceaux dans de l’œuf battu au préalable mais honnêtement, ce n’est pas vraiment nécessaire.
Troisième étape, la cuisson :
Le mieux est de cuire en deux fois. Une première fois autour de 160° pendant une à deux minutes pour dorer très légèrement l’enrobage. Laisser reposer les karaage quelques minutes avant la seconde cuisson pour que la chaleur atteigne bien le cœur.
Quand le bain de friture atteint 180°, procéder à la seconde cuisson jusqu’à obtenir un doré profond. Cela prend également une à 2 minutes.
Déposez les morceaux de préférence dans un plat muni d’une grille. Cela permet que cela continue de s’égoutter et que l’enrobage reste bien croustillant !
Il est l’heure de passer à table… Itadakimasu !
J’espère que vous vous régalerez avec cette recette…
C’est un plat phare de la cuisine street food japonaise. Cette sorte d’omelette est dégustée depuis plusieurs siècles (XVIe) et toujours très appréciée par les autochtones et les étrangers amateurs de cuisine traditionnelle.
Ici, je vais vous présenter la version Osaka style ! Je l’ai fait à ma façon. Bien sûr, il est très facile d’ajouter d’autres produits.
130 g de farine
100 ml de dashi
300 g de choux
200 g de lard (4 belles tranches épaisses)
4 pc œufs
1/2 cc de sel
1/2 cc de sucre
1 cc de bicarbonate
vert des jeunes oignons
poivre
20 g sucre
20 g de sauce d'huitre
60 g de ketchup
45 g de sauce Worcestershire
mayonnaise
gingembre pickles
algue nori
2 pc jeunes oignons
Ingrédients pour l'omelette
Ingrédients pour la garniture
Fouetter les œufs avec le dashi.
Dans un bol à part, ajouter la farine, le sel, le sucre, le poivre et le bicarbonate.
Mélanger le tout avec le liquide jusqu’à avoir une préparation homogène. Réserver.
Hacher finement les jeunes oignons et le chou.
Ajouter ceux-ci à la pâte. Réserver au frais jusqu’à l’emploi.
Cuire dans une poêle avec de l’huile la pâte d’okonomiyaki en ajoutant le lard coupé par-dessus. Laisser cuire jusqu’à ce que la face soit dorée. Retourner là. Fermer avec un couvercle.
Baisser le feu et laisser cuire encore 3 à 4 minutes.
Pour la sauce : mélanger le tout dans une petite casserole et laisser frémir en remuant.
Elle ne doit pas être trop liquide ou épaisse.
Badigeonner l’okonomiyaki de sauce avec une cuillère ou un pinceau.
Ajouter la mayonnaise japonaise (si vous en avez ou prenez le temps dans faire une, ce sera nettement meilleur).
Suite à la recette de la pâte d’Anko, je me suis dit qu’on pourrait continuer sur un dessert très populaire au Japon : le dorayaki !
Cette petite crêpe est très appréciée au pays du soleil levant l’été comme l’hiver quand il sort encore bien chaud.
La recette est simple.
La seule petite complexité sera peut-être d’avoir une belle couleur lors de la cuisson.
Résultat final
Liste des ingrédients
4 œufs
100g de sucre semoule
4g de bicarbonate
100g d’eau
10g de miel
20g de mirin
220g de farine
Première étape
Battre les œufs sans trop apporter d’air à la préparation.
Ajouter le sucre, l’eau et le bicarbonate pour que la pâte lève un peu.
Mélanger avec le miel, le mirin toujours en battant la préparation.
Deuxième étape
Passer au tamis la préparation si nécessaire pour enlever les grumeaux.
Troisième étape
Votre préparation ne doit pas être trop compacte.
La texture doit être un peu plus épaisse qu’une pâte à crêpe.
Dernière étape
Voici le moment de la cuisson.
Il faut beurrer la poêle avec du beurre clarifié pour que ça ne brûle pas ou encore de l’huile de coco.
La poêle ne doit pas être fumante mais très chaude.
Cuire plus au moins 1 min sur la première face.
Il faut voir des petites bulles apparaître.
Retourner à ce moment-là les dorayakis.
La seconde face n’a pas besoin d’être aussi brune car elle sera mise à l’intérieur.
Voilà !
Vous avez préparé des dorayakis !
Ici j’y incorpore la fameuse pâte d’Anko et une crème de chocolat blanc-matcha.
Faites-vous plaisir surtout !
Itadakimasu !
Quand la Wallonie rencontre le Japon
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