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Interview de Francesco Serafini: Japan Film Festival de Bruxelles

Le rideau est sur le point de se fermer sur cette première édition du Japan Film Festival de Bruxelles… Toutefois, nous ne pouvions pas vous laissez partir sans vous proposez l’interview que nous a accordé Francesco Serafini, l’un des organisateurs de cet événement.

Sans plus attendre, voici le résultat de cette entrevue très conviviale et surtout très riche !

W : Quel est votre parcours ? Comment est né l’intérêt que vous portez au cinéma japonais ou, plus largement, à la culture japonaise ?

F : Je suis photographe de formation et de profession. J’ai eu l’occasion de collaborer comme photographe avec l’Institut de culture du Japon pour les 150 ans de l’amitié belgo-japonaise. Toujours avec ce même Institut, j’ai eu le plaisir de présenter mon travail lors d’un vernissage. En outre, il y a 5 ou 6 ans, l’Institut proposa des rétrospectives gratuitement. Grâce à cela, j’ai découvert de vrais bijoux, notamment une trilogie « Always – sunset on third street » qui est elle-même basée sur un manga.

F : Étant marié avec une citoyenne japonaise, j’ai eu l’occasion d’effectuer de nombreux voyages. Je suis également un cinéphile et sans fausse modestie, j’ai une grande connaissance du cinéma. Dans mon parcours, je me suis retrouvé au Bifff où j’ai fait la connaissance de Freddy et je lui ai exposé mon point de vue. En effet, on parle de cinéma coréen, chinois mais il n’y avait rien sur le cinéma japonais. Grâce au Bifff, j’ai pu rencontrer plusieurs metteurs en scène japonais et je me suis rendu compte qu’en Europe on ne connaissait que les grands maitres du cinéma japonais : Kurozawa, Mizoguchi, etc. mais qui peut me citer un grand nom du cinéma contemporain ?

W : Quels étaient les objectifs que vous poursuiviez au travers de ce festival ?

F : L’objectif principal était de faire de ce festival un événement familial et donc de montrer un énorme éventail des capacités cinématographiques japonaises.

F : Un second objectif était de mettre en avant de nouveaux metteurs en scène car le cinéma japonais continue d’évoluer même si près de 99% du cinéma japonais est basé sur des animés, des manga, comme l’exemple que je citais tout à l’heure. Le lien entre le cinéma et les manga est encore très présent.

F : Outre le cinéma, un troisième objectif était de montrer que la culture japonaise n’est pas que réservée aux citoyens japonais mais qu’il y un échange avec notre culture belge et que nous pouvons également l’intégrer.

W : Comment avez-vous mis en œuvre votre projet ?

F : Cela a été très difficile pour plusieurs raisons. Au début, tout se mettait en place progressivement, les sponsors étaient très réceptifs puis le Covid est arrivé et ils se sont retirés petit à petit. L’abandon progressif des sociétés qui souhaitaient nous soutenir m’a choqué. Ce qui nous a sauvé, ça été le soutien de Tour & Taxi qui nous a permis de raviver un sursaut d’intérêt mais le festival était déjà bien avancé. Bien que la Japan Fondation et la ville de Bruxelles nous aient subsidiés, nous avons dû investir des liquidités personnelles. F : La seconde difficulté fut le fait qu’il s’agissait d’une première édition et que cela suscitait une certaine méfiance.

W : Tout au long de votre projet, quels sont les aspects positifs que vous en avez retiré ?

F : Personnellement, j’ai beaucoup appris grâce à Freddy sur la mise en place d’un festival, les pièges à éviter.

F : Un autre point positif tient dans cette première édition. Il y a eu des erreurs et c’est donc l’occasion de les corriger pour la prochaine édition. En outre, j’ai beaucoup apprécié certaines collaborations que j’ai envie de maintenir pour le futur. Par exemple, l’équipe en charge de la gestion de Tour & Taxi car il faut le dire, le site est magnifique et pouvoir entendre les réactions du public lorsqu’ils entraient dans la salle en disant « Wouahh », ce fut gratifiant. F : J’ai eu la chance de voir énormément de films et l’ambassade du Japon en Belgique a été très satisfait de la programmation proposée lors de ce festival.

W : D’un point de vue organisationnel, quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées ?

F : Le fait que ce soit une première édition. C’était une nouveauté, cela n’existait pas avant. À cela est venu s’ajouter le Covid. Maintenant, nous avons ouvert une porte avec ce festival et la refermer maintenant serait un gâchis phénoménal.

F : Un autre point est que nous étions deux organisateurs et avec le recul, cela fut une difficulté hors norme.

W : Nous avons assisté aux activités mais par moment, nous avons été choqués par le manque de respect de certaines personnes.

F : Le cyclisme, c’est très bien mais certains cyclistes n’ont pas du tout été respectueux, c’est vrai. Tour & Taxi et moi-même en avons discuté et avons décidé de bien corriger cette erreur pour la prochaine édition.

W : Si c’était à refaire, quels changements apporteriez-vous changeriez-vous ?

F : J’aimerais raccourcir la prochaine édition et la ramener à une durée de 5 jours incluant un week-end. J’aimerais également inclure une thématique pour canaliser toute l’énergie japonaise et pour répondre à cette volonté d’échange entre le Japon et la Belgique/l’Europe. Ainsi, j’ambitionne de développer la cuisine l’année prochaine. À première vue, cela pourrait passer pour un sujet passe-partout mais que connaissons-nous en Europe de la cuisine japonaise ? Les sushi, les sashimi… Je pense que l’on ne connait que 10% de la cuisine japonaise.

F : Le festival mettra en parallèle films récents et vieux films et ces derniers seront consacrés à la cuisine. Par exemple, il y a « Tampopo » de Itami Juzo qui est un magnifique film et dans lequel on peut découvrir plusieurs acteurs qui ont connu un grand succès par la suite ! 

F : Mon fils de 7 ans m’a également soufflé une idée que j’ai envie de réaliser : une compétition de mangeur de sushi. En Europe, cela n’existe pas alors que ça pourrait être génial ! Il y a énormément de possibilités !

W : Voudriez-vous vous exprimer sur un autre sujet ?

F : Je pense qu’il faut connaitre ses pairs, connaître les grands maitres du cinéma japonais mais il ne faut pas oublier ses contemporains.

F : À côté de la seconde édition de ce festival, j’ai l’intention de créer un Pokemon Day en février 2022. Cela n’existe pas non plus ! Cela se fera à Tour & Taxi avec projection de films Pokemon, échange de cartes, etc…

F : La seconde édition est déjà en route et j’ai plusieurs idées. J’aimerais monter deux autres sections : les court-métrages et les documentaires en mettant en parallèle la vision japonaise et européenne. Par exemple, une heure de court-métrage européen ou belge sur la vision du Japon et inversement. Je pense que cela serait très parlant pour mettre en avant les échanges entre nos deux cultures.

F : Mon but maintenant est de réunir une équipe de passionnés, de personnes qui ont envie de faire un festival tout en liant la culture et le marketing qui, je le pense, sont tout à fait conciliables.

W : Merci pour le temps que vous nous avez accordé. L’équipe de WalloNihon ne manquera pas de suivre avec la plus grande attention la prochaine édition.

Si le cinéma japonais vous passionne et que vous souhaitez vous investir dans cette seconde édition, n’hésitez pas à prendre contact avec notre équipe qui ne manquera pas de relayer vos souhaits !

Vous pouvez également trouver plus d’informations sur la page Facebook du festival et son compte Instagram.

Facebook: Japan Film Festival Brussels | Facebook

Instagram: japanfilmfestivalbrussels

Si vous souhaitez découvrir les trailers des œuvres cinématographiques citées lors de cette interview, n’hésitez pas à consulter les liens ci-dessous.

Itchiku Tsujigahana : From shadow to light

“Fabric of Light. Itchiku Tsujigahana”, here is the title of the book that caught my eye in the middle of a myriad of bookshelves. It was sitting right there, in a former bookshop of Namur. I went through my precious find quickly and slowly at the same time. That growing feeling of curiosity has been quickly replaced by awe and amazement. A sophisticated, colourful and unexplored world was slowly but surely revealing itself in front of my overwhelmed eyes. This is how I began to discover what was hiding behind this title. The story of a man promoted to the rank of master, along with a method whose name is of obscure significance that will ironically allow him to come out of the shadow and step into the light all the way through Europe.

Let’s start our journey with the master Kubota Itchiku (久保田一竹, 1917-2003). His artistic path began very early in 1931 with the master Kobayashi Kiyoshi (小林清師) via the study of Yûzen (友禅) and Rôkechi (﨟纈) processes. Those two dyeing methods have direct filiation. The first one is characterised by the making of paste resist on the decorative patterns to protect these during the dye baths immersion. It is thus named by the one who modernized it in 1700, the Kyoto fan painter Miyazaki Yûzen (宮崎友禅, active from 1684 to 1703). The second one is older, its usage dating back to the days of Nara and is, for its part, a wax-resist.

Then, in 1934, he increases his artistic knowledge by studying figurative painting under the guidance and instructions of Ohashi Gekko (大橋月皎). Besides, in 1936, he began to study landscape painting, sansuiga (山水画) and suibokuga (水墨画), under the teaching of Kitagawa Shunko (北川春耕). Although at the end of the 18th century, Japanese landscape painting is influenced by Western realism, this movement is usually characterised by the idealized representation of reality with the use of specific shapes such as mountains, clouds, streams, etc. The same applies to the suibokuga painting in which landscapes are made with Chinese ink by playing on gradients to bring light and dark within the composition.

After discovery of his background and amazing career, I cannot help but think of other great names of the Japanese art like Ogata Kôrin (尾形光琳, 1658-1716) or Shibata Zeshin (柴田 是真, 1807-1891). The first one gave origin to the Rinpa school of painting and created lacquers of exquisite quality. The second one, man of many talents, definitely marked the 19th century. I’m neither an art historian nor an expert but, in my opinion, they do have a commonality : their study of painting leaving a mark in their work. Indeed, Louis Gonse (1846-1921) in his book “the Japanese art” described decorative arts as follows: “Any artist is a painter before being carver, lacquerer or ceramicist”. He adds: “Japan has such an amazing quality in the selection of its artists that it led to universality of abilities not often encountered with us”. Those were the words written by the author in 1883, which I believe continue to resonate this day seeing the career of Kubota Itchiku.

His discovery of the Tsujigahana process took place in 1937 at the Tokyo National Museum. There, in a display case, he saw a fragment of fabric whose brilliance sparked a great fascination within himself. The magic happened and never left his mind once. Not while he was doing his military service in 1938, neither during his mobilisation in 1944, or even throughout his detention in Siberia in 1948 after World War II.

Upon his return, and for about twenty years, he devoted himself to bring that lost in time process back to life. However, he didn’t want to meticulously use the original method step by step. His goal was the rebirth of its beauty via modern dyeing techniques, which gave rise to the Itchiku Tsujigahana. By combining tradition and modernity, the master paid tribute to this forgotten know-how.

Let’s continue our discovery with the original Tsujigahana (辻が花). It made its début at the beginning of the Edo period (1615-1868) and enhances the Yûzen process. Shrouded by an aura of light and mystery, the origin of the name itself is unclear.  The author Helen Benton Minnich, in her book “Japanese Costume and the Makers of Its Elegant Tradition” published in 1963 put forward two main hypotheses. The first one refers to an intertwined flowers pattern which finds its meaning in the kanji « 辻 » and the flower « 花 ». The second one, for its part, is related to “Tsutsujigahana” (つつじが花) which refers to objects dyed in red, similar to azalea flowers.

From a technical perspective, this one is based on the tie and dye method which consists of coloured patterns being produced in the fabric by gathering together many small portions of material and tying them tightly with string before immersing the cloth in the dyebath. However, the Tsujigahana pushed the method to the pinnacle of its aesthetic outcome by adding additional techniques to bring more nuances and details. The use of golden and silver leaves or ink, drawings and embroideries for a better rendition can also be noticed.

Let us now return to the master’s creation: the Itchiku Tsujigahana. There are different production methods and the following explanations are a short summary of the different steps explained in the book presented in the introduction of this article. The preparation of the silk kimono and its homemade background pattern mark the beginning of the process. Then, different parts of the fabric are assembled and tied with yarns to form small bumps. The next step may vary depending on the desired aesthetic goal, but generally, colours are placed on the small bumps before being covered with yarns. Thus, the colour is protected from the dye bath.

After the dye bath, the kimono is steamed, aiming to stabilize the colour. Then ensues a series of rinses followed by drying periods. The purpose of this sequence of operations is twofold. Firstly, draining the silk will allow it to absorb other colours. Indeed, silk can only absorb a certain amount of dye. For an Itchiku Tsujigahana, the author specifies that the silk is rinsed about fifteen times.

However, to achieve the desired effect, the colour is applied thirty times, which means that the material is rinsed nearly four hundred times. Secondly, stretch drying will prevent the silk from shrinking. At last, the yarns are carefully removed to avoid damages on the fabric. Then, embroideries and gilding are added as the final touch. As you will have gathered, creating a kimono takes a lot of time.

The final pieces definitely are unique items. A kimono isn’t simply a piece of clothing anymore but rather a true masterpiece. A striking and disconcerting beauty in which all aspects of nature are unveiled before our eyes in a poetry of colours. Plunge into the heart of Japanese aesthetics and feel the connection between nature, its beauty and Japanese society while admiring one of those kimonos.

The Master passed away in 2003 and could not achieve what seems to be the greatest project of his life: the “Symphony of Light”. It would be easy for me to explain his purpose but I urge you to explore the world of Itchiku Tsujigahana on your own. Imagine the different aspects of nature as an inseparable whole because when you look at a landscape, it is impossible to have an overview of everything that is taking place before your eyes. Take a look at the picture below and it will probably lead you to an awakening moment.

Our journey draws to a close, but the Tsujigahana Itchiku, for its part, travelled the world through multiple exhibitions that allowed the Western world to discover this extraordinary art. Thus, our beautiful country welcomed this unique collection several times. Firstly, in 1985, a first exhibition took place in Brussels at the INNO store. Secondly, in 1989, as part of the international exhibition Europalia. Finally, in 2016, at the Antwerp Fashion Museum.

This adventure of a lifetime was full of successes along with difficulties and while the work of the Master almost sadly vanished like its creator, Patokh Chodiev acquired the collection in 2010 and saved the Kubota Museum to promote and protect this unique art of the Japanese culture.

Nowadays, the Itchiku Kubota Art Museum, located near Lake Kawaguchi in the Yamanashi prefecture, opens its doors to visitors and allows everyone to enter the world of Itchiku Tsujigahana.

I would like to express my warmest thanks to Mr. Mudretsov Victor, a member of the International Chodiev Foundation, for all the photographs that illustrate this article and for sharing his knowledge.

Author: Sébastien Bourgeois

Translator: Flore Wiame

You can find further information on the collection and the International Chodiev Foundation via the following links:

Photo credits: The Kubota Collection

Direction Tokyo !

Vous êtes bien installés ?

Parce qu’il est enfin temps de rêver de voyage et ainsi de présenter la première destination touristique du Japon, sa célèbre capitale, Tokyo !

Après de longues heures de vol, vous êtes enfin dans la région de Kantō, sur l’île principale Honshū.

Japon Kanto Tokyo
Illustration par Tahysse Wanzoul

Oui , vous êtes à Tokyo ! Enfin, plus précisément, dans un des deux aéroports internationaux, soit Haneda ou Narita. 

Afin de commencer votre aventure dans la plus grande préfecture du Japon, vous allez devoir rejoindre le centre et là, vous avez l’embarras du choix entre les navettes, le bus, le train ou encore le monorail.

Une fois dans le centre, l’ancienne Edo de plus de 14 millions d’habitant va vous sembler vertigineuse et déconcertante. Mais rassurez-vous ça va bien se passer.

Tokyo, c’est le coeur du Japon, contenant les institutions les plus importantes. Mais c’est aussi son poumon économique avec une zone urbaine immense.

De plus, la capitale administrative du Japon se compose de 23 arrondissements, vous proposant ainsi un large choix pour découvrir ses multiples facettes.

Parce que oui, de nombreuses ambiances flirtant entre traditions et modernités vont s’offrir à vous lors de votre visite. Mais, ne prenez pas peur et organisez-vous en faisant quartier par quartier et de profiter de toutes ses ambiances.

Encore une fois, vous pouvez utiliser de nombreux transports pour vos déplacements, mais aussi de vos pieds et pourquoi pas à vélo !

Après de nombreuses visites, n’oubliez quand même pas de vous reposer, ainsi penser à bien choisir votre logement, son emplacement et surtout son style (qui sont aussi variés que ses quartiers).

Enfin, qu’importe les saisons et aussi bien de jour comme de nuit, la mégalopole est toujours en mouvement telle une fourmilière avec une sécurité rassurante.

Vous n’oublierez jamais ce séjour !

Après cette petite mise en bouche, de futurs articles vont compléter celui-ci, vous présentant  les arrondissements et quartiers avec ce qu’il faut faire, voir , … Dans cette belle capitale.

Carte : Tahysse Wanzoul

Texte : Morgane

Photo de couverture : Sébastien

L’okonomiyaki

L’okonomiyaki

C’est un plat phare de la cuisine street food japonaise. Cette sorte d’omelette est dégustée depuis plusieurs siècles (XVIe) et toujours très appréciée par les autochtones et les étrangers amateurs de cuisine traditionnelle.

Ici, je vais vous présenter la version Osaka style ! Je l’ai fait à ma façon. Bien sûr, il est très facile d’ajouter d’autres produits.

  • 130 g de farine
  • 100 ml de dashi
  • 300 g de choux
  • 200 g de lard (4 belles tranches épaisses)
  • 4 pc œufs
  • 1/2 cc de sel
  • 1/2 cc de sucre
  • 1 cc de bicarbonate
  • vert des jeunes oignons
  • poivre
  • 20 g sucre
  • 20 g de sauce d'huitre
  • 60 g de ketchup
  • 45 g de sauce Worcestershire
  • mayonnaise
  • gingembre pickles
  • algue nori
  • 2 pc jeunes oignons
  1. Ingrédients pour l'omelette



  2. Ingrédients pour la garniture



  3. Fouetter les œufs avec le dashi.

    Dans un bol à part, ajouter la farine, le sel, le sucre, le poivre et le bicarbonate.

    Mélanger le tout avec le liquide jusqu’à avoir une préparation homogène. Réserver.

  4. Hacher finement les jeunes oignons et le chou.

    Ajouter ceux-ci à la pâte. Réserver au frais jusqu’à l’emploi.




  5. Cuire dans une poêle avec de l’huile la pâte d’okonomiyaki en ajoutant le lard coupé par-dessus. Laisser cuire jusqu’à ce que la face soit dorée. Retourner là. Fermer avec un couvercle.

    Baisser le feu et laisser cuire encore 3 à 4 minutes.




  6. Pour la sauce : mélanger le tout dans une petite casserole et laisser frémir en remuant.

    Elle ne doit pas être trop liquide ou épaisse.



  7. Badigeonner l’okonomiyaki de sauce avec une cuillère ou un pinceau.

  8. Ajouter la mayonnaise japonaise (si vous en avez ou prenez le temps dans faire une, ce sera nettement meilleur).

  9. Terminer avec le reste des garnitures.

  10. Itadakimasu !

Coût de la recette : €

Plat principal
Japonaise
Omelette, Osaka, Street Food, Traditionnel

La pâte Anko

La pâte Anko

La pâte Anko est très utilisée dans les desserts japonais.

Elle est facile à réaliser mais nécessite beaucoup de temps.

J’ai créé cette recette avec comme source d’inspiration le livre « Les délices de Tokyo » écrit par Durian Sukegawa.

Si vous ne l’avez pas encore lu, je vous le recommande vivement !

C’est passionnant.

  • 500 g haricots azukis
  • 350 g sucre
  • 250 ml eau
  • 1 c. à café sel
  1. Retirer les grains troués ou fripés pour une cuisson uniforme.

    Ensuite, trempez les dans de l’eau toute une nuit afin qu’ils doublent de volume.

    Jetez l’eau de trempage.



  2. Cuire les haricots 20 minutes dans une grande casserole remplie d’eau.

    Arroser à 6 reprises  avec un verre d’eau froide dès que l’eau frémit.

    Jeter l’eau de cuisson.

    Remplacer la part de l’eau tiède pour rendre les haricots plus digestes et moins amers.

    Laissez mijoter à feu doux  pendant au moins 40 minutes tout en remuant  délicatement avec une cuillère en bois.

    Ecumer de temps en temps.

    Arrêter de chauffer quand les haricots s’écrasent facilement entre les doigts et qu’il reste un peu d’eau au fond de la casserole.

    Refermer le couvercle.

    Laisser reposer pendant 20 minutes.



  3. Laver les azukis à l’eau froide.

    Quand l’eau devient claire, passer les haricots à la passoire.

    Ils doivent être cuits mais pas éclatés.



  4. Confectionner un sirop avec 350g de sucre et 250g d’eau à feu fort.

    Il ne doit pas trop bouillir.

    Ajouter le sel et les haricots délicatement.

    Remuer la préparation sans cesse pour que le fond ne brûle pas.

    Dès que le sirop est bien absorbé mais qu’il reste encore du liquide, stopper le feu et continuer à remuer.

    La pâte prendra  de la consistance.



  5. Voilà vous avez terminé la pâte Anko et vous pouvez l’entreposer au congélateur jusqu'à 6 mois.

    Il ne gèlera pas.

    Prochainement, nous utiliserons la pâte Anko pour réaliser des desserts Japonais.



Coût de la préparation inclus les ingrédients :  

Dessert
Japonaise

WalloNihon, une évolution souhaitée…

Cher ami(e)s de WalloNihon,


Depuis la création de notre association, sa mission et ses objectifs ont étés focalisés sur la région de Namur.
A la suite de nombreuses visites en conventions, de salons ou de la réalisation de nos activités nous avons œuvrés et préparé la prochaine évolution afin de mieux répondre aux demandes actuelles sur le thème du Japon en Wallonie.


Cette année, nous entamons donc l’expansion de notre couverture au-delà de Namur…
Dès que possible, nous reprendrons certaines de nos activités passées. De nouvelles viendront s’ajouter en temps opportuns.
Le développement sur Charleroi et le Hainaut sera mis en place.

Mais ce n’est pas tout 😉


La grande avancée sera en premier visible via nos médias sociaux ou nous proposerons graduellement plus de contenus tels que des idées de voyages, des informations pratiques, des présentations et un suivi d’artistes (toutes disciplines) tant au Japon qu’en Wallonie…

La nature des médias utilisés sera plus variée.


Nous parlerons également de nos partenaires, de leurs activités, des collaborations futures et de notre mission aux bénéfices de l’ONG Save The Children Japan.


A cette occasion nous vous présentons notre nouveau logo.


Tous ensembles, contribuons à créer de nombreux liens entre notre région et le Japon.


Les dorayakis

Recette par Ombline Norberg

Suite  à la recette de la pâte d’Anko, je me suis dit qu’on pourrait continuer sur un dessert très populaire au Japon : le dorayaki !

Cette petite crêpe est très appréciée au pays du soleil levant l’été comme l’hiver quand il sort encore bien chaud.

La recette est simple.

La seule petite complexité sera peut-être d’avoir une belle couleur lors de la cuisson.

Résultat final

Liste des ingrédients

  • 4 œufs
  • 100g de sucre semoule
  • 4g de bicarbonate
  • 100g d’eau
  • 10g  de miel
  • 20g de mirin
  • 220g de farine

Première étape

Battre les œufs sans trop apporter d’air à la préparation.

Ajouter le sucre, l’eau et le bicarbonate pour que la pâte lève un peu.

Mélanger avec le miel, le mirin toujours en battant la préparation.

Deuxième étape

Passer au tamis la préparation si nécessaire pour enlever les grumeaux.

Troisième étape

Votre préparation ne doit pas être trop compacte.

La texture doit être un peu plus épaisse qu’une pâte à crêpe.

Dernière étape

Voici le moment de la cuisson.

Il faut beurrer la poêle avec du beurre clarifié pour que ça ne brûle pas ou encore de l’huile de coco.

La poêle ne doit pas être fumante mais très chaude.

Cuire plus au moins 1 min sur la première face.

Il faut voir des petites bulles apparaître.

Retourner à ce moment-là les dorayakis.

La seconde face n’a pas besoin d’être aussi brune car elle sera mise à l’intérieur.

Voilà !

Vous avez préparé des dorayakis !

Ici j’y incorpore la fameuse pâte d’Anko et une crème de chocolat blanc-matcha.

Faites-vous plaisir surtout !

Itadakimasu !

Explore Japan

Nos réunions en ligne thématiques

Retrouvez-nous dès ce vendredi 14 août à 20H00 via notre page Facebook pour la présentation de notre nouvelle activité.

Régulièrement nous nous retrouverons pour débattre autour d’un thème, présenter un projet, une expérience de vie ou de voyage au Japon.

Ce sera l’occasion pour chacun(e)s d’entre nous de rencontrer d’autres passionne(e)s de cette culture.

Ce vendredi 14 nous vous présenterons au cours de la soirée :

  • L’ASBL WalloNihon.
  • Sa mission
  • Les membres qui la compose
  • Les différentes activités
  • L’implication des membres au sein des activités
  • Le futur de WalloNihon et les différents projets à venir

Pour une gestion optimale de cette réunion nous vous invitons à vous inscrire via notre page Facebook.

Le lien d’accès à la réunion sera communiqué aux participants.

A la découverte du Japon

Quels types d’articles dans cette catégorie

Régulièrement, vous y trouverez des publications variées.

De nombreux sujets vont êtres abordés tels que :

  • Présentations de places touristiques
  • Suggestions de circuits
  • Des informations pratiques
  • De bonnes adresses
  • Albums photos
  • Récits de voyages
  • Astuces pour les voyageurs
  • Expériences de voyages (aéroports, avions, hotels…)

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Nous étudierons votre demande et de sa possible mise en ligne avec vous.